Mes voyages en Asie Centrale

Pour un voyage à la carte sur-mesure en Asie :voir www.ann.fr et www.nostalasie.com

RECIT D’UN VOYAGE EN ASIE CENTRALE

Nous proposons des voyages dans 8 pays qui étaient des anciennes républiques soviétiques : 3 s’appellent pays caucasiens (Géorgie, Azerbaïdjan, Arménie) et 5 autres la « vraie » Asie Centrale (Ouzbékistan, Turkménistan, Kazakhstan, Tadjikistan et Kirghizstan).

Voyages combinés des pays de l’Asie Centrale

Les trois pays caucasiens peuvent être visités en un voyage, dans l’ordre Azerbaïdjan – Géorgie – Arménie avec les vols directs d’Air France (code share avec Azerbaïdjan/Air France).

Un voyage en Ouzbékistan, pays situé au centre de l’Asie Centrale dans tous les sens du terme, peut se combiner avec (presque) tout: le plus souvent un combiné Ouzbékistan-Turkménistan (pays étrange très fermé, on dit que c’est la Corée du Nord de l’Asie Centrale) depuis Khiva ou depuis Samarkand ; ou un Ouzbékistan-Tadjikistan (montagneux)-Kirghizstan (très montagneux en altitude, seulement en été), ou un Ouzbékistan-Kirghizstan-Chine (le Xinjang, la Route de la soie), avec un passage éventuel à Almaty au Kazakhstan, avant d’aller plus haut aux parc nationaux situés en pleine steppe.

 

Pour un voyage en Géorgie, on découvre le vin et les paysages du Caucase

Pour un voyage en Azerbaïdjan, c’est la mer caspienne et les anciennes citadelles dans le Caucase.

Pour un voyage en Arménie, le Caucase, le Mont Ararat et les monastères blottis dans les montagnes.

Pour un voyage en Ouzbékistan, les anciennes citées qui font tant rêver : Khiva, Boukhara, Samarkand, l’occasion aussi d’initier à l’Islam en Asie Centrale et le passé glorieux de Timour (Tamerlan)

Pour un voyage au Turkménistan, pays de mystères et de surprises à découvrir.

Pour un voyage au Kazakhstan, on méditera sur les grandes étendues des steppes et des lacs de montagnes dans la pure tradition nomade.

Pour un voyage au Tadjikistan, on contemplera les Pamir et les merveilleux paysages de montagne.

Pour un voyage au Kirghizstan, à la mode nomade, les plus beaux paysages de montagnes et de lacs de l’Asie Centrale.

Quand on part en voyage en Asie Centrale, on entend souvent parler de :

Amudarya, le plus grand fleuve de l’Asie Centrale, prend ses sources dans les Pamir au Pakistan et au Tadjikistan. Pendant un voyage en Asie Centrale on vous parlera de ce fleuve qui fait la frontière entre l’Ouzbékistan et le Pakistan, et sur certaines portions entre l’Ouzbékistan et le Turkménistan, avant de se jeter dans la mer d’Aral (qui se situe sur la frontière entre le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan), malheureusement asséchée depuis. C’est à la mer Caspienne qu’on exploite les œufs d’esturgeons pour avoir le fameux caviar russe

Il y a 53 millions de chevaux dans le monde, et leur ancêtre est le cheval de Prijivalski, d’origine des steppes de l’Asie Centrale.

La langue turque (et toutes les conséquences qui en découlent) est encore et toujours comprise par tous les peuples de l’Asie Centrale et les Ouïgours en Chine sauf les Tadjiks qui garde des sources de la langue perse. Le dialecte de Khiva est compris mais pas toujours, même pour les Ouzbeks.

Les conflits entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont dus à l’existence de la république autonome de Karabagh qui est une enclave dans l’Arménie et qui a une frontière avec la Turquie, mais qui appartient administrativement depuis Staline à l’Azerbaïdjan, de surcroît l’Azerbaïdjan est très près de la langue Turque. Il est important de souligner que si vous avez un visa arménien sur votre passeport, vous ne pouvez plus avoir un visa pour un voyage en Azerbaïdjan (mais heureusement il vous reste l’inverse pour pouvoir visiter les deux pays). Les différences entre l’Ouzbékistan et le Kazakhstan sont dues aux politiques des deux pays, entre l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, plusieurs raisons dont la dernière est le barrage construit par les Tadjiks sur l’Amudarya.

Les compagnies aériennes en Asie Centrale

Hormis les compagnies aériennes nationales (Uzbekistan airways, Azerbaïdjan airways, Kazakhstan Airways) et Air France pour Erevan (Arménie) qui offre un vol direct pour les capitales respectives (Tashkent – et Urgentch samedi en saison de mars à octobre, Baku, Astana), les autres capitales ne sont pas très bien desservies. On prendra donc les correspondances à Tashkent par Uzbekistan airways, à Moscow avec Rossyia et Aeroflot, à Istanbul avec Turkish Airlines, à Vienne avec Austrian, à Warsawa (Varsovie) avec Lot, ou encore à Prague avec Czech Airlines. Les billets de vols intérieurs, notamment au Turkménistan, ne sont pas très chers.

Brefs de l’histoire et de l’économie

Tous ces pays, avec d’autres anciennes républiques soviétiques, ont réclamé leurs indépendances aux alentours des années quatre-vingt dix, au moment (certaines avant d’autres après) de la chute de l’Union soviétique (c’était Eltsine qui voulait sortir la Russie et dans la foulée l’Ukraine, deux piliers de l’URSS qui provoquait la dissolution de cette dernière). Ils ont mis du temps pour équilibrer leur économie après l’indépendance : le sous-sol est très riche en gaz et en pétrole (sauf le Tadjikistan). Deux pays sont très forts en agriculture, le Kazakhstan l’élevage, culture de pommes de terres et de blé, et l’Ouzbékistan du coton. Dans une mesure moindre, la Géorgie et l’Arménie en vignoble. La population est jeune, le système éducatif occupe un grand budget de l’état et le taux d’analphabète est très faible.

Relief et géographie de l’Asie Centrale

Le désert

Le désert de Qizylkum (ou le désert de Kysylkum)

Il y pleut entre 70 et 100mm par an, il peut y faire -10 (nuit d’hiver) et +50 (midi été), mais il n’y a jamais de neige. C’est avec du sable, mais avec des petites touffes de végétation, comme dans la steppe mongole. Le mois de mars toute cette végétation est verte avec beaucoup de fleurs comme la tulipe des steppes, un peu plus tard des coquelicots et des caligoniums. Puis il y a cette plante verte avec des fleurs jaunes qui s’appelle la rue, la féroule, les chamanes ou aux gitans les brûlent pour chasser le mauvais oeil.

Le désert de Taklamarkan : il se situe une grande partie en Chine, et couvre des parties du territoire du Kirghizstan, Tadjikistan et Kazakhstan.

Le voyage dans le désert de Karakum : Karakum veut dire (le sable) rouge et noir, ce qui sont la couleur de ce désert, est un désert en Turkménistan.

La steppe au Kazakhstan fait aussi partie de ces énormes étendues de sable et d’herbe très hostile à la vie humaine.

Les montagnes

Entièrement bloquées dans la neige (les routes passant par des cols sont fermées) dès la fin septembre jusqu’au

 

Voyage en Ouzbékistan

L’oiseau emblématique de l’Ouzbékistan est le Khoumo, c’est aussi le logo de l’Uzbekistan airways, la compagnie nationale. Un voyage en Ouzbékistan est vraiment un excellent Prélude aux voyages en Asie Centrale. Au risque de me répéter, l’Ouzbékistan est le pays situé au centre de l’Asie Centrale dans tous les sens du terme : géographique, développement, historique et rayonnement général. Notre guide Isso a su nous transmettre vraiment ce qui est de mieux à savoir quand on visite son pays. Il est vraiment très conseillé, pour les individuels, de prendre une journée de visite avec guide à Samarkand, afin d’avoir des clés pour comprendre plusieurs facette de ce pays pas encore très connu et qui joue un rôle extrêmement important dans l’échiquier de l’Asie Centrale.

 

Ce qui est à voir à Khiva

Un voyage en Ouzbékistan commence souvent par le joyau de Khiva, situé à mille kilomètres de Tachkent et à 450 kilomètres de Boukhara (car en saison il y a un vol direct de Paris pour Urgentch le samedi). Khiva était la 4e capitale des khans sur la rive gauche de l’Amudarya. Véritable ville musée, la balade dans ses murailles est un bonheur pour les photographes. Les deux plus beaux monuments sont sans doute le minaret inachevé (26 mètres) et le minaret Islam Khogja, le plus haut de la ville (46 mètres) qu’on peut monter jusqu’au sommet.

Cet après-midi je me suis sauvée du groupe pour aller voir une forteresse dans le désert. En fait il y en a plusieurs, les deux plus visitées sont Toprak Kala et Ayala Kala, ambiance très particulière au coucher de soleil. Au niveau d’organisation, c’est très ouzbèk : à l’aller, il faut ajouter 40 minutes de queue avec engueulade pour prendre de l’essence et au retour, le chauffeur (taxi au noir) se prenait pour Schumacher, je peux dire que si tu roules à 120 km/h sur des routes un peu douteuses et que les autres sont à 60 km/h au maximum, ça fait quelque chose.

J’ai aussi aimé la mosquée Juma (du Vendredi) avec ses 214 colonnes en bois datant de plusieurs époques, elle n’est plus en activité aujourd’hui : le chiffre 214 est une multiplication de différentes façons du chiffre 7, les colonnes sont faites en bois d’orme et se posent sur un bout de peau de chameau (avec poils) pour éviter la remontée des salpêtres et de l’humidité.

Les hôtels à Khiva : Madrassa, hôtel de charme, de loin le préféré (quoi que pour les personnes à mobilité réduite cela pose tout de même quelques problèmes) car c’était une ancienne médersa. Je suis logée à l’hôtel Asia Boukhara, correct sans plus, juste à côté de la citadelle. Son homologue est l’hôtel Malika Boukhara, face de la porte centrale de la citadelle, est similaire. Sinon quelques petits hôtels par ci par là, mais la capacité des chambres est réellement un problème en saison touristique.

 

De Khiva à Boukhara (Chiva a Bouchara)

Khiva est aussi le point de départ pour Konya Urgentch (à ce jour ville turkmène, une autre ancienne capitale des khan) pour une extension au Turkménistan : on visite la ville, puis prend un vol pour Ashkhabat, la capitale turkmène, la visite, continue sur Nissaet Mary (Merv), avant de revenir sur Bouchara en Ouzbékistan. On évite ainsi les 9h de route via le désert de Qizylum.

Une journée de route (10h) est nécessaire pour faire la route qui relie Khiva et Boukhara, 450 km dont 300 dans le désert (steppe plutôt) de Kizylkum. La lumière est magnifique, le soleil tape encore très fort en ce mois de novembre, il faisait jusqu’à 30°C entre midi et 15h.

En saison, de mars à novembre, il y a un vol direct par semaine Khiva – Bouchara le dimanche soir. On peut proposer donc un circuit le moins fatiguant et le plus express, à condition de s’y prendre tôt, d’un voyage en Ouzbékistan partira en vol direct Paris – Urgentch samedi, puis vol Khiva – Boukhara le dimanche soir, puis continuation sur Samarkand.

Il existe aussi un train de nuit entre Khiva et Boukhara, pour les impatients. Moi je préfère les vues dans le désert, mais il me semble que peu de personnes l’apprécient, en tout cas dans mon groupe.

 

Sites touristiques à Boukhara

Les derniers rayons de soleil brillent sur la coupole bleue turquoise de la mosquée blottie au pied du minaret Kalyan, tout en brique, datant au 11e siècle. Devant, sur la place, une médersa (école coranique, madrassah en ouzbek), Miri Arab, se dresse avec sa superbe porte monumentale couverte de mosaïques bleues et vertes de tous les tons et deux coupoles bleues turquoises. Juste derrière elle, après la porte des Joailliers (Zarragon), il y a deux autres superbes médersa, Ulugbek, et surtout Abdullazizkhan avec sa superbe demi coupole en stalactites au dessus de la porte d’entrée. Boukhara possède 360 mosquées dont certaines sont les plus vieilles de toute l’Asie Centrale, ou encore cette mausolée des Samanids, le plus vieux monument de la ville… La mosquée principale de la ville s’appelle la mosquée de 40 colonnes : seulement 20 d’entre elles datant de plusieurs époques d’une hauteur de plusieurs mètres se reflètent dans le bassin en face, ce qui lui en donne 40. Un voyage à Bouchara, ville légendaire sur l’ancienne route de la soie, mériterait à lui seul le voyage en Ouzbékistan.

Un minaret est multifonction : il sert d’appel à prière, de tour de phare pour les troupes de dromadaires, de tour de guet en cas de guerre, ou de tour de mort : soit on jettait les condamnés à mort depuis son sommet, soit on exposait les morts aux charognards pour le nettoyage avant des récupérer des os. Le plus haut du monde fait 232 mètres, située à la mosquée du Roi Hassan au Maroc. Le plus vieux minaret du monde date du 8e siècle, à Bagdad, et le plus beau est indiscutablement le minaret Kalyan à Boukhara.

Toute la journée de visite de Boukhara, très jolie et très riche au niveau architectural. Il fait beau, juste ce qu’il faut, sec, il y a un soleil superbe mais pas de chaleur, la nuit fraîche pour dormir, il n’y a pas de moustique… l’idéal, en somme.

Les hôtels à Boukhara : J’ai séjournée à l’hôtel Asia Boukhara (HOTEL AZIA BOUCHARA), belle chambres, très bien située, mais un peu impersonnel. Nous avons visité l’hôtel Zargaron Boukhara (Bouchara), 3*, en face du minaret Kalyan, 15 chambres et très bien situé et son homonyme Zargaron Plaza 4* un peu excentré. Nous avons vu aussi les hôtels Omar Khayam, Grand hôtel Boukhara 3* (service moyen, petite chambre mais impeccable, sans âme, excentré), hôtel Emir de Boukhara (charme, 60US/chbre environ). Ce soir, essaie de narguilé ou la chicha dans un restaurant – bar fumeur, très à la mode à Boukhara où Isso nous explique des significations de mauvais œil des Ouzbèks.

Un voyage à Samarkand

La ville est grande et les sites sont un peu dispersés. Toutefois, pour ceux qui marchent, si on est logé entre le quartier russe et la vieille ville du 14e siècle (hôtel ex-President-Registon Plaza 4*, hôtel Asia 3*), on peut accéder au mausolée de Timur (Tamerlan), à la place de Registan et la Mosquée Bibi Khanim (la plus grande mosquée en Asie Centrale). Pour l’observatoire et la nécropole, il faut s’y rendre en véhicule. Il est aussi chouette de balader dans la ville russe pour se croire dans certains quartiers de Moscou ou de Kiev. C’est aussi à la nécropole et dans les deux médersas sur la place Registan que notre guide nous apprend l’existence et la distinction des différentes techniques utilisées pour décorer les façades monumentales des monuments ouzbèks : les mosaïques multiformes, les faux mosaïques (un carré couvert des mosaïques), les majoliques, et la fine des fines, la technique de la terre cuite sculptée et émaillée issue de Samarkand, malheureusement abandonnée dans la réalisation des monuments postérieurs. On peut avoir un très bel aperçu de cette évolution à la nécropole de Samarkand.

Les instruments de musique de l’Ouzbékistan et de l’Asie Centrale

Plusieurs types de luth à cordes grattées avec la caisse de résonance en bois de mûrier (entier ou par lamelles) couvert de peau de poisson ou de …. Du cœur de bœuf. Ils se différencient par la forme, la taille de la caisse de résonance et par le nombre de cordes, sinon la manche est toujours très longue : comme le chat à 5 cordes le dutar à 2 cordes (l’instrumentiste reste assis), le dambour, ou le petit torteorer. On note aussi le chang (cymbalum) à 69 cordes, le naï (flûte traversière en bambou), la guimbarde, les tambourins (doïra = cercle), la grande trompette (plus de 1m20 de longueur). C’est à Samarkand qu’on doit acheter un de ces multiples sortes de luth dans une boutique située dans la mosquée de la place Registan.

Les Ouzbeks

Ce jour-là, qui devait être un bon jour, nous sommes tombés sur au minimum une dizaine de mariages et quelques « baptêmes musulmanes » (circoncision) pour les garçons, ici on le fait lorsqu’ils ont 1, 3, 5 ou 7 ans. Tout le monde, superbement vêtu, fait une sorte de procession aux sites les plus beaux de la ville dont un mausolée d’un Prophète vénéré, accompagné d’un cameraman ou un photographe loué pour l’occasion. C’était à Khivaque notre guide nous explique une des spécificités de l’Islam ouzbèk : ici, au mausolée Saïd Alavuddin, pendant les mariages et d’autres occasions importantes, les Ouzbèks viennent en famille pour célébrer or l’idolâtrie est strictement interdite par l’Islam orthodoxe. L’existence du porc, appelé mouton blanc dans l’alimentation et du thé blanc (la vodka) est attribuée aux présences russes. Toutefois, à multiples reprises, ces spécificités sont aussi perçues comme des héritages des cultes pré islamiques par l’existence des sangliers dans les peintures et la présence très tôt du vin dans la culture des peuples de l’Asie Centrale.

Tous portent un chapeau qui révèle la région d’où ils viennent. La place des femmes ouzbèk dans la société, avant et après l’ère soviétique, n’est pas très enviée comme disait ce proverbe « Le paradis des femmes est sous le pied des mers », ou encore ce macaron avec un escarpin collé derrière ces voitures conduites par une les 50 000 femmes conductrice du pays sur 28 million d’habitants.

Les mortes ne sont pas enterrées, mais désossées puis on met les os dans les ossuaires, avant de les enfermer dans les caniveaux car la terre est sacrée et on ne les enterre pas.

La gastronomie ouzbèk

Recette de plof, le plat national, voire multinational : c’est écrit en ouzbèk palov osh (piyoz : oignon, ayoz : carotte, larun : viande, olio : l’huile, vet : sel, oso : eau, chali : riz) qui veut dire les 7 ingrédients nécessaires pour faire ce plat. L’ordre prochain est l’ordre d’apparition de l’ingrédient dans la recette.

– huile (beaucoup) de coton, tant qu’à faire

– viande (200 gr/p.) bœuf ou agneau salée, à faire revenir pendant une dizaine de minutes

– oignon (50 gr/p.) à laisser suer avec la viande

– carotte râpée (200 gr/p.) à mettre à mijoter avec la viande. + coins, raisins secs, pois chiche en option.

– riz (200 gr/p.), lavé 5 fois, la dernière fois avec l’eau bouillante, à couvrir les autres ingrédients

– sel (3 cuillères pour les 2 kg de recette), cumin, épices.

– eau 1 cm environ au dessus.

Feu vif, puis laisser gonfler le riz. Couvrir. Rouvrir environ 10 min. Ouvrir, faire des trous, puis recouvrir. Détailler la viande et servir.

Pain express

½ café de levure, 5 tasses de farines, 2 (ou 3) tasses d’eau, 1c. (ou 2) de sel, ½ tasse d’huile.

Les amuse-gueules qui ouvrent obligatoirement un repas :

Nous avons souvent des macédoines de légumes (betterave, petits pois, pomme de terre, concombre saumuré, champignons), les aubergines de toutes les formes (grillée et mélangée avec d’autres légumes grillés, en beignet, ou grillée en lamelle et enroulée avec sauce de tomate), feuille de brik enroulée avec tomates et autres ingrédient un peu acide (restaurant russe à Samarkand), salade Caesar avec poulet froid et croûtons, haricots ou lentilles à l’oignon et vinaigrette, feta+jambon+pdt+potiron, empanadas à la viande, pommes de terres en purée ou en beignet, vermicelles froides style coréen ou/et soba, crudités sans assaisonnement, crêpe fourrée de viande et oignon frit ou de fromage, viande froide coupée en fines lamelles en salade avec différentes sauces et légumes, potiron cuit à la vapeur…

Le second plat est obligatoire une soupe, il y a de toutes sortes également : mini boulettes de viande hachée bouillon et nouille, crème de purée, bourguignon, lentille carotte potiron, crème de potiron, mini pelmenis (raviolis à la viande) en bouillon, légumes viande et légume en cube.

Pour les plats principaux, ce n’est pas très varié, par contre : kebab aux oignons confits (très gras), légumes farcies avec beaucoup de sauce, chashlik (brochettes en BBQ), pelmenis (raviolis à la viande et au fromage), palov osh (riz cuit avec du bœuf, des carottes, des oignons et épices), galette de viande hachée enroulée dans une omelette et fourrée aux champignons.

Pour les desserts, beaucoup de torta (gâteaux) russes, mille-feuille, fruits, tarte à la pâte brisée feuilletée fourrée aux fruits secs et aux noix.

Bref, on y mange bien, mais c’est peut être aussi problématique en pension-complète car on prend très vite du poids après une semaine de circuit. Les tables sont toujours très bien dressées, la nourriture très abondante. Toutefois, la demi-pension (dîner) serait bien à conseiller car les restaurants ne sont pas encore très développés et présents, il peut être un peu compliqué (pour les voyageurs douillets et peu débrouillards) de trouver des endroits pour le dîner.

L’Islam

Le premier voyage en Ouzbékistan est pour moi l’occasion (une première) pour apprendre sur l’Islam de l’Asie Centrale et l’Islam en générale par son architecture, et je pense que l’apprentissage par ce moyen reste un des plus agréables. Il s’agit d’un Islam modéré et adapté aux traditions locales. Quelques exemples : ici on boit du thé blanc (la vodka) et mange du mouton blanc (cochon), on fait le mariage même pendant le ramadan (c’est-à-dire festin sans aucune restriction), on fait l’idolâtrie aux mausolées des prophètes et des anciens, on fait des prières puis les offrandes au service rendu (vœux exaucés) au lutin de la mosquée Bibi Khanim à Samarkand… Les Ouzbeks en général approuvent les actions de leur président Narimov pour avoir voulu maintenir cet Islam dans leur pays, parfois au prix des répressions sévères.