Voyage en Colombie

Février 2010

Exif_JPEG_PICTURE

Arrivée à Neyva dans la soirée, l’aéroport est tout petit. L’avion, un petit Fokker, a à peine déposé les passagers sur le tarmac et sorti les bagages qu’il est déjà prêt à repartir. Comme un bus. Mon guide, un français des Alpes de Haute-Provence, installé à San Augustin, m’attend à la sortie, à l’autre côté de la pièce. L’aéroport est en train de s’agrandir, les travaux sont visibles sur l’autre aile. Il fait tout noir déjà depuis 2h, il n’est que 20h et nous avons 5h de route environ pour aller jusqu’à San Augustin, la première étape de mon voyage (je suis partie directement de Paris avec un changement d’avion à Bogota et quelques heures d’attente).

Nous voilà partis. Je suis morte de fatigue, mais il a fallu gagner une nuit. Nous traversons Neyva. Des maisons basses à toit plat et carré, comme on en voit beaucoup. Premier poste de contrôle militaire, ça dure très vite, un péage, et on continue. Kilomètre par kilomètre, villages et villes défilent. Rémy regrette toujours que je ne voie rien, quoiqu’on refera la route au retour, cette fois ce sera de jour. Enfin, vers 1h du matin, on est arrivée à mon hôtel à San Augustin. Une « mama » m’ouvre la chambre, puis elle m’a proposé de changer, pour avoir une espèce de bungalow et balcon privé. La chambre est grande, style tropical, on voit presque la lumière de jour à travers des dessous des tuiles rouges, tout est en bois massif : la charpente, les fenêtres et portes, le balcon ! Le lit est très confortable et le linge impeccable. Pour avoir de l’eau chaude, il faut connaître, c’est le robinet de droite et il faut attendre 2 minutes, trop d’énigmes pour moi à cette heure tardive, je me suis contentée d’une douche froide. Il doit faire peut-être 12 – 15°C dehors. Dedans, peut être 18°C ! Au lit.

A 5h du matin, musique à fond, je me suis dit qu’on essaie de me réveiller naturellement ! Eh non, il semble qu’il y avait une fête dans le village ! L’hôtel est pourtant à 2 kilomètres de San Augustin. Puis ça s’est calmé. Puis, vers 6h du matin, le coq chante. Puis les brouhahas des enfants vers 7h (je savais par la suite que c’est en fait la discussion des perroquets, il y en a 4 – 5 et ça cause) !

Exif_JPEG_PICTURE