La valeur du travail: En France, c’est peut être parce qu’on apprécie tellement la qualité de vie qu’on oublie de souligner que cette qualité est due aux bons boulots de ceux qui bossent pour. Ce n’est pas normal si quelqu’un vous dit « je vais partir en vacances » et que la réflexion la plus courante des gens est « veinard, quelle chance » au lieu de « tu le mérites amplement avec l’année de boulot que tu as eue ». Tant que le travail n’est plus la première valeur appréciée par une société, la société ne peut plus avancer.
Exploitation: Il arrive souvent qu’on dit « les patrons exploitent les employés », mais il me semble qu’on ne fait pas la distinction entre petite et grande entreprise. Dans les petites boîtes qui embauchent un ou deux salariés, il est notoire que les patrons travaillent beaucoup plus que les salariés. Et quelle est la part des TPME par rapport aux grands groupes du CAC40 en France?
L’égalité homme – femme et discrimination: mais comment peut-on dire que les femmes doivent être égales des hommes ? Je trouve que, à force de réclamer toujours plus haut, plus fort un statut imaginairement idéal (or le statut des femmes en Europe n’a plus beaucoup à envier à celui des hommes), on est dans un stade où les adeptes de cette égalité mal interprétée font peur aux hommes pour constituer une famille. Ce qui fait le bonheur des magazines féminins pour nous réapprendre à charmer les hommes, et des sites de rencontres qui nous présents nos futurs hommes dans ses meilleures formes. On est foncièrement, physiquement, moralement, matériellement différents. Pourquoi ne pas plaider pour une cohabitation intelligente par la mutualisation de complémentarité dans une société, dans un couple?