Préambule: Quand on était petit, on pose tellement de question sur le Pourquoi? qu’on appelle “l’âge des Pourquoi?”. Plus on grandit, les questions se raréfient: ou on trouvent la réponse, ou on ne pose plus de question. Toutefois il y en a certaines que j’aime poser et essayer d’y répondre sans y arriver. Je les mets ici en pêle-mêle, avec d’autres idées inachevées.
Dimanche 21 décembre 2014. Les jours qui précèdent Noël. N’étant pas issue de la religion catholique, je suis un peu objective sur le sujet (enfin, je pense). Petite, j’aimais bien, sans rien comprendre, cette ambiance qui fait rêver des pays lointains, le Pôle Nord, la neige, le Père Noël, les sapins: un vrai festival de couleur. Plus grande, on le faisait puisque c’est férié, puisqu’il y a des cadeaux à offrir à mon fils, puisqu’il y a le plaisir de faire tous ces plats de fêtes et le plaisir d’aller à Notre Dame de Paris, pour écouter une musique féérique et céleste afin de compléter ces plaisir des sens. Sans être religieux. Plus tard, mon fils a grandit, on ne fait vraiment plus trop cette fête, on va au ski et on est content de voir cette ambiance festive à la station. Cette année, une grande polémique enfle sur le fait que quelques municipalités fassent une crèche de Noël dans les Mairies et qu’elles doivent les démonter sous l’ordre du Tribunal administratif. Pour moi, qui est complètement détachée des faits au point de vue religieux, je soumet cette idée aux autorités compétentes: “pour être en harmonie avec cette mesure, il faut aussi enlever tous les jours fériés dans l’année d’origine catholique: Noël, lundi de Pâques, jeudi d’Ascension, lundi de Pentecôte, Assomption, Toussaint”. Qu’en pensez-vous?